S’il y a un sujet qui défraie beaucoup la chronique sportive ces dernières années, c’est bien le transfert de joueurs. En effet, les footballeurs éprouvent parfois le besoin de changer d’air ou de rejoindre une écurie plus huppée afin de relever de nouveaux défis. Comment s’effectuent ces changements et quelles sont les dispositions pour protéger le droit du sport ? Retrouvez ici la réponse à ces questions.

Droit du sport : les principes du transfert de joueurs

Dans les normes, un transfert de joueur doit respecter certaines étapes sans lesquelles on parlerait de violation des droits du sport. D’après les règlements élaborés par la FIFA, un club qui souhaite signer un joueur dont le contrat expire dans plus de 6 mois est tenu d’envoyer une lettre à l’actuel club du joueur en question pour l’informer de son intention. Après cette étape, le club (qui veut recruter) entame la négociation du transfert avec l’agent du joueur qui se chargera également de négocier le salaire.

Contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser, un transfert n’implique pas automatiquement une vente. D’après une étude relative au marché des transferts en 2015, seuls 11 % des joueurs transférés alors qu’ils étaient encore sous contrat avec leur ancien club étaient vendus. 21 % ont été prêtés et le reste (68 %) était en fin de contrat. Dans ce dernier cas, le droit du sport permet au joueur de signer un contrat avec un nouveau club. Si le transfert d’un joueur en fin de contrat peut être gratuit, il implique quand même des dépenses (prime à la signature pour le joueur et son agent).

Peu importe la nature du transfert, le respect du droit du sport favorise le bon déroulement de l’opération. En cas de litige, l’intervention d’un avocat spécialisé en droit de sport sera nécessaire pour trouver un terrain d’entente.